mercredi 16 mars 2011
The Divide deuxième critique
Traduit de la critique Anglophone De peter Martin (visible au lien en bas de page)
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Attention: l'empoisonnement par radiation vous rendra stupides, odieux, et repoussant. Si vous êtes un homme tout ce qu'il y a de plus typique.
The divide réalisé par Xavier Gens, commence de manière sensationnelle avec des bombes qui pleuvent sur une grande ville américaine. Dans un building les habitants terrifiés dévalent l'escalier, quelques-uns s'enfuient à travers une porte qui semble mener à un endroit sûr, pendant que les explosions font sauter la ville.
Les survivants, huit adultes et enfants, se pressent dans le sous-sol, qui est le domaine du concierge de l'immeuble Mickey (Michael Biehn). C'est un type au franc-parler, raciste, grossier , et probablement aussi misogyne. Prenant le commandement de la situation, il ordonne que la seule entrée au sous-sol soit verrouillées jusqu'à ce qu'il juge que l'extérieur est sécurisé. Il a décidé que les bombes étaient une attaque nucléaire venant des Arabes et met en garde le groupe des terribles conséquences d'empoisonnement par les radiations.
Son ton autoritaire ne plait à personne, et encore moins aux demi-frères volatiles Josh (Milo Ventimiglia) Adrien (Ashton Holmes) et leur ami Bobby (Michael Eklund). Ils fulminent, menant à une confrontation qui ouvrent la rébellion, mais quand des hommes en armure se frayent un chemin dans le bunker avec des armes automatique, les survivants forment une alliance pour repousser les envahisseurs.
Emprisonné à l'intérieur du sombre bunker pour une durée indéterminée, commençant à montrer signes de la maladies dues aux rayons, les survivants commencent à se dégrader physiquement, émotionnellement, et mentalement. Peut-être sont ils les derniers survivants sur terre ; il n'y a aucune manière de savoir à moins qu'ils n'aillent dehors, ce qui signifie une mort certaine. Alors, que l'approvisionnement en eau et de nourriture s'épuisent, combien de temps peuvent-ils survivre sous terre?
Écrit par Karl Mueller et Eron Sheean, the divide présente l'imagerie la plus sombre et brutale imaginable d'un monde post-apocalyptique. Le grand Laurent Barès, qui a photographié les films précédents de Gens » Frontière (s) et Hitman, ainsi que À l'intérieur (note de cinefeeling: l'auteur avait marqué la Horde aussi, erreur) , est un maître de l'ombre et la lumière. Malgré la mise en scène claustrophobique de the divide, le récit est fluide et le cadrage ne devient jamais répétitif. Certaines des images les plus efficaces apparaissent en fin de film, et sont trés stylisées.
Pourtant, tout cela est au service de personnages qui, en général, commencent comme mauvais et ne font que aller en empirant, tombant dans de la méchanceté de comic book ....
Sans rien spoiler, imaginez un début de scène après que les survivants réalisent qu'ils sont coincés dans un bunker avec des inconnus qu'ils ne connaissent pas, n'aiment pas et en qui ils n'ont aucune confiance. C'est le prélude au conflit ouvert, et il donne le ton pour ce qui est à suivre. Le ton est, très explicitement, strident et écœurant.
Mickey est un mec constamment en colère. Josh, Adrien et Bobby sont des brutes égoïstes qui font ce qu'ils veulent quand ils veulent, peu importe si quelqu'un pourrait être blessé ou tué. Delvin (Courtney B. Vance) a une façade d'humanité, mais quand les choses se gâtent, il va se mettre derrière tout le monde. Marilyn (Rosanna Arquette) est la mère déséquilibrée, hystérique, qui a une jeune fille terrifiée (Abbaye Thickson). Sam (Ivan Gonzalez) est un homme passif, qui n'a aucune confiance en lui.
Seule Eva (Lauren allemand), la petite amie sensible de Sam , se révèle être la voix de la raison, et elle a quelques problèmes personnel quand meme.
Par conséquent, the divide plonge le spectateur dans un bunker avec des cas de société extrêmement désagréable pendant 110 minutes. L'idée est que (presque) tous les hommes se transformeront en créatures bestiales, s'appuyant sur leurs plus bas instincts de survie. C'est une approche laide et pessimiste, mais c'est un choix artistique qui peut se défendre.
Si le film avait sondé les personnalité avec un meilleur effet, ou si Gens avait été capable de moduler un peu plus les performances , peut-être que le résultat aurait été puissant et émouvant.
L'idée qu'une femme seule puisse avoir à combattre un groupe d'hommes, par exemple, qui se fie à leur coté les plus sombre, et terrifiant, surtout vu qu'ils sont tous pris au piège dans un espace confiné. Au moment où la question se pose, cependant, il s'agit beaucoup moins du combat de l'homme contre la femme que la bataille simpliste de la force contre la faiblesse. Et les hommes crachent tellement de ligne de dialogues machos, méchantes et à la cool qu'il est difficile de penser à eux comme des méchants crédibles.
le ton strident et écœurant cité plus haut est crispant et arrive trop tôt. C'est comme si vous entendiez un bruit aigu, douloureux. Certes, le dispositif est efficace - il y a une douleur palpable. Mais les personnages sont si incroyablement mauvais et méchants les uns avec les autres dés le début, que leurs actions par la suite, n'ont qu'un effet minime. On s'est habitué à leur brutalité.
Ils se font du mal , sans qu'on s'en souçit le moins du monde , parce que ce ne sont pas des individus, ce sont des stéréotypes. On peut avoir de la peine pour l'humanité, mais pas pour eux.
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Bon, ses arguments sur le papier sont valables je trouve. Quoi qu'il en soit il relève aussi que le film est en substance un film qui met quand meme mal à l'aise et qui a une imagerie qui scotche. Ca reste positif. A voir.
http://twitchfilm.com/reviews/2011/03/sxsw-2011-the-divide-review.php
Merci à Nora et Yann pour la rédaction de cette traduction.
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