vendredi 25 mars 2011

Liz Taylor, la femme diamant


























Cimetière de Forest Lawn, Los Angeles.

Elizabeth Taylor repose maintenant en paix aux côtés de son ami Michael Jackson, sans qui elle disait ne pouvoir vivre.

On se souviendra surtout de sa riche carrière, de ses deux oscars, de sa classe légendaire, de son talent infini et de sa beauté incendiaire.


Avant de disparaître, ce mercredi 23 mars 2011, l'actrice incarnait la dernière icône vivante de l'âge d'or hollywoodien.

Celle qui a eu la chance de pas connaître le destin tragique d'une Marilyn ou d'un James Dean.
A l'époque des vamps sexy, cette petite brune pulpeuse au sex appeal indéniable à pu laisser éclater tout son talent, crevant tous les écrans de 1942 jusqu'au début des années soixante dix.

Au temps où Marilyn Monroe regnait sur le box office américain en jouant presque toujours le même rôle (exception pour "La rivière sans retour" d'Otto Preminger), Liz Taylor se démarque en jouant sur plusieurs tableaux ;elle se servira habilement de sa sensuelle féminité tout en utilisant une palette d'émotions et de vérités, presque avant gardiste, tant elle se refusait à jouer comme les acteurs et actrices de son époque.
On peut le voir déjà dans "Cléopâtre" où sa seule présence justifie d'apprécier l'oeuvre dans sa totalité, grande fresque pourtant bien longue et assez mal rythmée.

Taylor joue "moderne" dans "Et soudain l'été dernier", où tout son talent de grande tragédienne explose littéralement ainsi que dans "Qui a peur de Virginia Woolf", film pour lequel l'actrice se transforme, s'enlaidit, saisit toute la folie et la complexité du personnage qu'elle incarne. Elle reçoit l'oscar de la meilleure actrice en 1967.

Sept ans avant, le premier oscar de sa carrière lui revient pour "La vénus au vison", récompense un peu plus discutable, malgré un rôle intéressant, la star n'a pas vraiment la place pour briller et afficher tout son talent.

Liz Taylor faisait partie de cette race d'actrices qui arrive à rendre passionnant bon nombre de films moyens.
Ainsi, dans la boufonnerie de Franco Zeffirelli "La mégère apprivoisée", elle électrise l'écran et évite le grand guignol en apportant un vrai fond à son personnage. Elle en devient belle et touchante là où elle aurait pu sombrer dans la caricature et dans la farce de seconde zone voulue par le metteur en scène.

Star totale, Liz Taylor se transforme, devient actrice caméléon. Elle peut passer aisément de la petite bourgeoise, de la Reine à la prolétaire, de la sensible amoureuse à la folle alcoolique dépravée.
Tour à tour, provocatrice, sexy, belle et douce, elle n'a pas peur de bousculer les conventions, même dans sa vie privée qui ressemble un peu à ses rôles.

Elle se mariera huit fois, se convertira au judaïsme par amour lorsqu'elle épouse Eddie Fisher, puis connaîtra une relation tumultueuse avec l'amour de sa vie, le grand Richard Burton, dont elle divorcera puis se remariera. A ce titre, le duo qu'ils forment à l'écran, constituent l'un des meilleurs d'Hollywood.

L'Humain n'est pas en reste chez l'actrice.

Elle fondera l’American Foundation for AIDS Research, après la mort de son ami et partenaire (au cinéma dans "Géant") Rock Hudson en 1985.

Au moment où Michael Jackson subit des accusations de pédophilie en 1991, elle est une des rares stars (pour ne pas dire la seule) à le soutenir, alors que tous ses "amis" l'ont cruellement abandonné.

Mais plus que sa vie tumultueuse, c'est de sa carrière que l'on a envie de se souvenir et de l'héritage que cette grande Dame laisse aux actrices du monde entier.

Une actrice sincère, touchante, hypnotisante et élégante au talent riche et éclatant comme un diamant.

5 commentaires:

Chanandler Bong a dit…

eternelle cleopaaaaaaatre !!!!!

Tduke a dit…

;)

Cinéfeeling a dit…

Ca donne envie de voir ou revoir ses films :) Merci Tduke :)

Xyrons a dit…

Merci pour ce commentaire Tduke, il est très juste !!!

Tduke a dit…

Cool cool, thanks et tant mieux si ça donne envie de voir certains très bons films avec la Dame.