jeudi 24 mars 2011

Critique Ign de Sucker Punch, not Awesome.



(Critique dans sa langue originale sur le lien)

Sucker Punch le film d'action épique fantastique de Zack Snyder, tourne autour de Babydoll (Emily Browning), une jeune femme qui s'est fait enfermé contre son gré dans un asile. L'intérieur de ce lieu infernal - géré par le vicieux Blue (Oscar Isaac) et son complice réticent, Madame Gorski (Carla Gugino) - fait fuire babydoll dans son imagination afin de concevoir un plan d'évasion. Elle est rejoint dans sa quête pour la liberté par ses codétenus sexy Sweet Pea (Abbie Cornish), Rocket (Jena Malone), Blondie (Vanessa Hudgens) et Amber (Jamie Chung). Ensemble, ils vont tenter d'échapper à leurs ravisseurs avant que l'énigmatique High Roller (Jon Hamm) ne vienne pour babydoll.


 Il y a trois mondes qui co habitent avec les personnages dans cette histoire, dont deux sont les produits de l'imagination de babydoll. La première est la réalité augmentée de l'asile, le second est le bordel illusoire de grande classe où les filles «danse», et le dernier est un monde tout est permis, un royaume fantastique steampunk où babydoll et les filles se battent contre des dragons et des samouraïs des bi-plans de la Première Guerre mondiale et des robots. Les héroïnes, comme les joueurs d' un jeu vidéo, doivent chercher à acquérir les éléments qui rendront possible pour eux d'atteindre le prochain niveau et gagner. Sucker punch est un film digne d'éloges pour sa grande ambition et son imagination visuelle, mais c'est néanmoins une grande déception et un gâchis colossal.

 C'est un film plus intéressé dans le spectacle et l'originalité que le récit ou même la compréhension. Son histoire sommaire se décompose en tant que telle: Le premier acte est un clip vidéo .L'acte  deux un jeu vidéo, et le trois tente effectivement d'être enfin un film axé sur une intrigue, mais à ce moment - si vous n'etes pas un de ceux qui est déja sorti d'ici de la salle , - il est trop tard pour etre attaché aux personnages ou ce qui leur arrive. Sucker Punch est comme une histoire qui aurait été écrit par un fanboy adolescent qui a passé sa nuit à sucer Red Bulls en jeux vidéo, et qui se  rend compte qu'il a doit quand meme écrire une histoire pour le lendemain matin. Donc, il reste debout toute la nuit il se déchaine sur son jeu, mais aussi sur des films dans sa file d'attente Netflix (, Shutter Island, The Last Airbender et Charlie's Angels).

Malheureusement, l'ambition de Snyder ici en tant que scénariste (il a co-écrit le scénario avec Steve Shibuya, basé sur l'histoire de Snyder) ne vole pas haut. (Et pour un film qui est superficiellement sur l'indépendance des femmes, il est ironiquement l'un des films les plus ridiculement misogyne de mémoire récente.) Il n'y a pratiquement pas de dialogue dans un premier temps, alors que le film commence comme un clip vidéo qui se passerait dans les années 1960. Les chansons utilisées ici par Snyder, comme certaines de Watchmen , ne sont que trop évidentes et cliché. (Sérieusement, il faut un moratoire sur l'utilisation de "White Rabbit" dans les films qui sont censé tordre l'esprit.) Une fois que babydoll entre dans le troisième domaine encore plus fantastique, le film devient un (mauvais) jeu vidéo .

Ce ne sont que des plaisirs des yeux, et jamais une fois vous ne sentez l'un des personnages en véritable danger, en position d'être blessé par leurs ennemis. (Peut-être qu'ils vont juste devenir sourds du fait du volume de la musique.) En effet, il faut presque arrivé à la fin du second acte, avant que vous n'ayez l'impression que s ces personnages peuvent être touché, ou blessé. Une fois que cela arrive, le danger devient très réel, mais, malheureusement, à ce moment là vous avez cessez d'en avoir quelque chose à faire (si vous ne vous en moquez pas depuis le début). Zack Snyder au moins mérite nos félicitations pour ne pas mettre un dernier coup de poings (sans jeu de mots)dans la dernière ligne droite, sombre, du film (bien que je me dis que je n'aurais pas mis la morale qui se veut sage de l'ouverture du film, et en clôture).

 En ce qui concerne les performances, Browning fait une performance aussi sensible que du bois en tant que babydoll, portant les mêmes grands yeux, avec la meme expression terne, en utilisant la même façon de donner ses dialogues, pendant tout le film. Cornish s'en sort un peu mieux en Sweetpea, tandis que Malone est probablement celle qui se distingue le plus en rocket. Hudgens en Blondie Chung en Amber n'ont pas vraiment beaucoup plus à faire que d'avoir l'air sexy. L'habituellement fiable Gugino utilise un accent russe ici à la limite de kitsch, elle sonne comme si elle sortait d' un Rocky et Bullwinkle.. Isaac fait bien le salopard fringant et et le monstrueux proxénète répugnant Blue, quand il s'agit de donner des ordres. Dans son rôle Hamm apparait malheureusement trés peu; il semble avoir été casté tout simplement parce qu'il est énormément associé à l'époque où le film se déroule. Scott Glenn apparaît dans un rôle de sage mentor qui se présente comme une étrange combinaison d'Obi-Wan Kenobi, Caine de Kung Fu et Morgan Freeman. 

Visuellement, Snyder a conçu une nouvelle fête viscérale pour les yeux, mais presque tous les films de fantasy semble bon visuellement aujourd'hui. Dans un âge ou la CGI est omniprésente est ce que des "visuels cool" suffisent pour justifier de recommander un film de fanboy ?Non, et surtout quand il y a des jeux vidéo dont les images sont tout aussi cool et offrent de meilleures histoires. Sucker Punch n'est pas un film horrible, mais il en est dangereusement proche (et sera probablement un des favoris au Razzie Awards de l'année prochaine). Il a une abondance de visuels spectaculaire, mais il lui manque l'âme, l'intelligence et le suspense pour aider à compenser son intrigue squelletique. Il culmine à se dire un épique à «Et alors?", Et ne donne pas au spectateur le sentiment de faire partie de quoi que ce soit, sauf d'etre étourdi par la dévotion du film d'etre le film plus «cool» film jamais fait.

http://uk.movies.ign.com/articles/115/1155748p1.html

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